Transmettre son entreprise serait un projet long, complexe ou encore coûteux… Mais ces rumeurs sont-elles vraiment fondées ? Rosa Calla, Project Manager chez BestValue, revient sur quelques idées reçues sur le secteur de la transmission.
« Transmettre une entreprise, ça se prépare ! »
VRAI. Céder son entreprise, ça s’organise. Et ce ne sont pas tant les démarches et le processus en lui-même qui sont compliqués, mais plutôt la bonne préparation des différentes parties impliquées. D’abord, du côté du vendeur. Rosa Calla nous explique : « C’est extrêmement compliqué de se retrouver face à un dirigeant qui joue le rôle du chef d’orchestre et ne délègue rien. Avant de partir, il doit absolument apprendre à organiser son après. C’est dans l’intérêt de son entreprise, de ses collaborateurs, mais aussi dans son intérêt à lui ». Ensuite, du côté de l’acheteur : « Un acheteur trop pressé pourrait faire capoter le projet. Sa future position dans l’entreprise, la psychologie et les valeurs de la société qu’il s’apprête à reprendre, tout cela doit être mûrement réfléchi. »
« Faire appel à une équipe de professionnels pour vendre son entreprise, ça coûte trop cher… »
FAUX. D’une part, s’occuper seul de la cession de son entreprise demande énormément de temps et d’énergie qu’il sera, du coup, impossible de consacrer à la bonne gestion de sa société. « Si pendant un an et demi le dirigeant vendeur s’occupe à moitié de son entreprise et à moitié de sa vente, il est certain que la rentabilité de sa société va en pâtir. Et donc la valeur de son entreprise. Faire appel à une équipe d’experts, c’est se décharger du processus de cession et être certain de maximiser le prix de la transaction. » Ensuite, faire appel à un expert permet de valoriser au mieux la société. « Se faire accompagner, c’est la certitude de tirer le meilleur prix possible pour son entreprise. L’expert saura négocier et mettre en avant tous les éléments permettant de la valoriser au mieux. » Enfin, il existe aussi toute une série de subsides pour aider les vendeurs dans leur projet. Ceux-ci varient de 50 à 75 % des honoraires de l’expert.
« Et concernant l’acquisition d’une entreprise alors ? »
Encore FAUX. En effet, l’acheteur bénéficie des mêmes types de subsides qu’un vendeur et le processus d’acquisition est bien moins long que celui de vente. « Dans la plupart des cas, lorsque nous accompagnons nos clients à l’acquisition, ces derniers ont déjà identifié une cible et tout va beaucoup plus vite. »
De plus, l’acheteur peut se retirer à tout moment et pour quelque raison que ce soit. Attention, il va de soi que si l’acheteur décide de ne pas réaliser l’opération, il devra quand même supporter les frais encourus jusque-là.
« Une fois mon entreprise vendue, je n’aurai plus aucun projet… »
VRAI ET FAUX. « Si c’est vrai, c’est une catastrophe ! » affirme Rosa Calla. « Le vendeur doit absolument avoir réfléchit préalablement à ses projets futurs car une fois son entreprise vendue, sa vie change forcément. Sa position sociale et son ego peuvent en prendre un coup ! D’où l’importance de l’accompagner pour le préparer au mieux. Cela fait aussi partie de notre job ! »
En définitive, parce qu’une cession prend du temps, qu’elle mérite d’être encadrée par une équipe d’experts et qu’elle demande beaucoup de préparation, elle ne peut jamais être bâclée. Prendre son temps et s’adresser à un expert qui possède un bon réseau sont les atouts majeurs d’une transmission d’entreprise réussie. « Trouver un acheteur, c’est finalement assez simple. Mais trouver la personne capable de reprendre l’entreprise et de la faire perdurer, ça, c’est une autre histoire. C’est d’ailleurs à cela qu’on reconnaît une bonne équipe d’experts en transmission. C’est le cas de BestValue et c’est pour cela que j’ai souhaité collaborer avec eux ! » conclut Rosa Calla.
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